domingo, 26 de agosto de 2018

JOURS DE DEUIL POUR LES DROITS HUMAINS DANS NOTRE FRONTIÈRE SUD.


COMMUNIQUÉ DE L'ASSOCIATION ELIN CONTRE L´EXPULSION "EXPRESS" DES 116 IMMIGRANTS ET RÉFUGIÉS DE CEUTA AU MAROC, LE PASSÉ MERCREDI 22 AOÛT 2018

Ce qui s'est passé cette semaine à Ceuta est un nouvel épisode de cette guerre des expulsions et des violations des droits dans une Europe de plus en plus renforcée, qui maintient et améliore ses relations avec des pays où la répression et le mauvais traitement des personnes migrants terminent avec leur vie.


Un total de 116 personnes, qui avaient réussi mercredi à entrer à Ceuta, ont été renvoyées dans moins de 24 heures, au pays voisin dans le cadre de l'accord de l'année 1992 par lequel le Maroc "accepte le retour de ceux qui sont entrés irrégulièrement par son territoire." Il s'agit de une opération extraordinaire puisque ce pays refusait d´appliquer l'accord bilatéral avec l'Espagne - sauf dans certains cas comme celui des îles  Chafarinas ou l'île du Persil.

Il s’agit d’une opération extraordinaire qui a étonné et indigné tous et toutes ceux qui dénoncent, jour après jour, ces politiques migratoires qui provoquent le désespoir, la misère et la mort, et qui servent d'exemple pour d'autres frontières européennes. C'est une mesure prise par le Gouvernement socialiste, le même que,  il y a quelques mois, étant dans l'opposition, avait proposé de mettre fin avec les "retours chauds" et enlever les "concertinas" (fils barbelés) des barrières de Ceuta et Melilla. Il nous semble une manipulation de la citoyenneté, ayant des conséquences dramatiques pour les personnes migrantes et réfugiées.

Nous sommes très préoccupés par le fait que cette pratique puisse devenir une pratique systématique car:

- Ces personnes ont été renvoyées alors qu'elles se trouvaient déjà à Ceuta, sur le territoire espagnol, en particulier au CETI, où ils avaient commencé à être inscrits, à recevoir nourriture, à avoir accès aux douches et à y être installés.

- Les mineurs potentiels n'ont pas été identifiés ainsi que les possibles sollicitants de protection internationale.

- L'assistance des interprètes de langues africaines n'a pas été garantie et, par conséquent, le droit d'être entendu.

- En outre, l'accès des personnes renvoyées devant les tribunaux n'a pas été garanti et le document de prise en charge de chaque personne retournée n´a pas été envoyé en Espagne.

Nous savons que le Maroc n'est pas un pays sûr et qu´il ne garantit pas les droits des migrants. Ces dernières semaines, nous avons tous et toutes été témoins des raids promus par le Maroc, suite à la promesse faite par l´UE de lui envoyer de nouveaux fonds financiers. Ces opérations ont causé la mort au moins à deux jeunes, dont un mineur.

Dès l’Association Elín, organisation qui accueille et accompagne les immigrés et les réfugiés qui arrivent dans la ville de Ceuta depuis près de 20 ans, nous voulons exprimer notre rejet total et notre indignation devant cette pratique absolument arbitraire et hors de toute légalité. Compte tenu de ces faits, nous voulons exprimer ce qui suit:

Que le gouvernement ne mente plus:  même s´ils ont appliqué l'accord signé avec Maroc en 1992 - accord qui viole les traités internationaux sur  l'immigration et l´asile - il est impossible de compléter les procédures nécessaires en moins de 24 heures en sorte qu´elles soient faites avec des garanties légales. C´est ainsi que le Collège d´Avocats de Ceuta est en train de le manifester; nous les soutiendrons dans toutes leurs initiatives.

Nous appelons les médias: vous ne pouvez pas concentrer toute l´attention sur les migrants et les réfugiés en parlant uniquement de leur "agressivité", ou les traiter comme s'il s'agissait d'une "armée envahissante". CE N'EST PAS LA VERITE. Nous savons que ces personnes souffrent quotidiennement la violence des mafias, des forces de sécurité marocaines et espagnoles et, indirectement, la violence de la barrière elle-même, arrivant parfois jusqu´en mourir. Mais nous soulignons que la principale violence qu’ils doivent supporter est celle de la politique migratoire de l’Espagne et de l´Europe, qui empêche tout accès légal aux citoyens des pays du Sud sur le territoire européen, en se basant presque exclusivement sur les contrôles des frontières, ce qui a par conséquence la mort de milliers de personnes aux portes de notre continent.

- Qu´on travaille de manière particulière pour défendre les droits des personnes, des mineurs, des réfugiés et / ou des victimes de la traite parce qu'ils sont les plus vulnérables. Pour cela, il est impératif d´accomplir scrupuleusement la légalité dans le processus d´accueil une fois que ces personnes arrivent sur le territoire espagnol.

L'Association Elín encouragera et soutiendra autant d'initiatives que nécessaire, en collaboration avec d'autres organisations sociales et avec la citoyenneté en générale, pour montrer leur opposition totale aux "expulsions express",  commandées par le gouvernement espagnol en partenariat avec le Maroc, puisqu´elles violent foncièrement les droits fondamentaux et les accords internationaux des personnes migrantes et refugiées.

A Ceuta, le 24 août 2018


SON DÍAS DE LUTO PARA LOS DERECHOS HUMANOS EN NUESTRA FRONTERA SUR


COMUNICADO DE LA ASOCIACIÓN ELÍN EN CONTRA DE LAS 116 DEVOLUCIONES “EXPRÉS” DE PERSONAS INMIGRANTES Y REFUGIADAS DESDE CEUTA A MARRUECOS, EL PASADO MIÉRCOLES, 22 DE AGOSTO.




Lo acontecido esta semana en Ceuta es un paso más en esta guerra de expulsiones, devoluciones y vulneraciones de Derechos en una Europa cada vez más blindada, que mantiene y mejora sus relaciones con países donde la represión y el maltrato a las personas migrantes acaba con sus vidas.

Un total de 116 personas, que el pasado miércoles lograron entrar a Ceuta, han sido devueltas, en menos de 24 horas, al país vecino en virtud del Acuerdo del año 1992 por el que Marruecos “acepta la devolución de quienes entraron de manera irregular por su territorio”. Se trata de una operación de carácter extraordinario ya que dicho país se negaba a aceptar la aplicación del Acuerdo bilateral con España -salvo en excepciones como determinados casos en las Islas Chafarinas o en la Isla del Perejil-.

Ha sido una operación extraordinaria que nos ha desconcertado e indignado a todos y todas los que denunciamos, día a día, estas políticas migratorias que causan desesperación, miseria y muerte, y sirven como ejemplo a otras fronteras europeas. Es una medida tomada por el Gobierno Socialista, el mismo que hace unos meses, estando en la oposición, proponía acabar con las “devoluciones en caliente” y quitar las “concertinas” de las vallas de Ceuta y Melilla. Nos parece una manipulación a la ciudadanía con consecuencias dramáticas para las personas migrantes y refugiadas.

Nos preocupa muchísimo que esta práctica se convierta en una acción sistemática porque:

- Estas personas han sido devueltas pese a que ya se encontraban en territorio español, en Ceuta, concretamente en el CETI, donde se les había comenzado a reseñar, dar alimentos, acceso a duchas y asignado ubicación para residir en sus instalaciones.

- No se han identificado a los posibles menores ni tampoco a los posibles solicitantes de protección internacional.

- No se ha garantizado la asistencia de intérpretes de lenguas africanas y, por lo tanto, el derecho a ser oído.

- Además, no se ha garantizado el acceso de las personas devueltas a los tribunales ni se ha remitido a España el documento de toma a cargo de cada persona devuelta.

Sabemos que Marruecos no es un país  seguro y no garantiza sus derechos como migrantes. En estas últimas semanas, todos y todas hemos sido testigos de las redadas impulsadas por Marruecos, tras la promesa del envío de más fondos por parte de la UE. Operaciones que han causado la muerte a, al menos, dos jóvenes, uno de ellos menor de edad.

Desde la Asociación Elín, organización que acoge y acompaña a las personas inmigrantes y refugiadas que llegan a la ciudad de Ceuta, desde hace casi 20 años, queremos expresar nuestro total rechazo e indignación ante esta práctica absolutamente arbitraria y fuera de toda legalidad. Ante estos hechos queremos expresar lo siguiente:

- Que desde el Gobierno no se mienta: Aunque haya aplicado el acuerdo suscrito con Marruecos en 1992 - el cual vulnera los Tratados Internacionales sobre inmigración y asilo- es imposible que en menos de 24 horas concluyan los trámites necesarios para llevar a cabo esta devolución con garantías legales. Así lo está manifestando el Colegio de Abogados de Ceuta, al que apoyaremos en cualquier iniciativa que evidencie esta ilegalidad.

- Hacemos un llamamiento a los medios de comunicación: No se puede focalizar la atención sobre las personas migrantes y refugiadas únicamente en su “agresividad”, o tratándolos como si fuera un “ejército invasor”. NO ES ESA LA REALIDAD. Sabemos que son estas personas las que sufren, a diario, la agresión, llegando en ocasiones a la muerte, por parte de mafias, fuerzas de seguridad marroquíes y españolas, y de manera indirecta por la propia valla fronteriza. Pero destacamos que la principal violencia que tienen que soportar y que es la causante de todas las demás, es la política migratoria de España y Europa, que impide cualquier acceso legal a los ciudadanos de países del sur a territorio europeo, basándola casi exclusivamente en el control fronterizo, cuya consecuencia es la muerte de miles de personas a las puertas de nuestro continente.

- Que se trabaje, de manera especial, en defender los derechos de las personas que son menores de edad, refugiadas y/o víctimas de trata  porque son los grupos más vulnerables. Para ello, se tienen que cumplir escrupulosamente la legalidad en el proceso de acogida, una vez que estas personas llegan a territorio español.

La Asociación Elín promoverá y apoyará cuantas iniciativas sean necesarias, en colaboración con otras Organizaciones Sociales y la ciudadanía en general, para mostrar su total oposición a las “Devoluciones expréss” ordenadas por el Gobierno español en connivencia con Marruecos, pues manifiestamente vulneran los Derechos Fundamentales y los Acuerdos Internaciones de las personas migrantes y refugiadas.

En Ceuta, 24 de agosto de 2018.

martes, 21 de agosto de 2018

Un mes de AGOSTO muy especial.

En ELIN no nos gustan las despedidas, siempre soñamos volver a vernos.

Decimos "hasta pronto" al segundo grupo de voluntarios y voluntarias que han pasado con nosotras 10 días en Ceuta.

                       

         

Ha sido un mes lleno de alegría, de emociones, de aprendizajes, de nuevas experiencias, de energía, de ganas de cambiar las injusticias... Esperamos que hayan sido unos días que marquen un antes y un después en vuestras vidas.

La familia crece y crece.

Os queremos agradecer a todos y a todas, lo que no habéis aportado y enseñado, gracias por vuestro amor, por la disposición y entrega que hemos sentido. Gracias por la energía


DESDE NUESTRO OASIS DE LIBERTAD Y JUSTICIA CON MANOS PARA ACOGER Y PIES PARA SEGUIR CAMINANDO...

martes, 31 de julio de 2018

SOÑAMOS JUNTXS UN OASIS DE LIBERTAD.

Empezamos el mes de AGOSTO tan importante para la familia ELIN.

Este mes esperamos dos grupos de voluntarios y voluntarias que viene desde la península para compartir y vivir en familia esta experiencia.


Bajo el lema "Soñamos juntxs un oasis de libertad" empezamos nuestros 10 días llenos de momentos que siempre quedarán en nosotrxs.

Como decíamos ayer... "ELIN marca un antes y un después en la vida"; y es lo que pretendemos con estos encuentros sin fronteras.

También aprovechamos el Blog para despedir a Silvia, que ha compartido unas semanas en la Asociación y ayer le dijimos un "hasta pronto" porque esperamos volver a tenerla por aquí .


viernes, 13 de julio de 2018

CIRCULO DE SILENCIO DE JULIO


El pasado miércoles 11 de julio nos reunimos una vez más en el circulo de silencio para manifestar nuestra profunda consternación por el desalojo violento de los campamentos de migrantes en las ciudades marroquíes Fes y Casablanca.

El fin de semana del 7/8 de julio, las autoridades marroquíes han desmantelado el campamento de Fez “la gare” donde desde hace años conviven pacíficamente hasta dos mil migrantes subsaharianos. El desalojo se ha producido de forma sumamente violenta, quemando el campamento junto con una gran parte de las pertenencias de los residentes, sin previo aviso del desalojo. Muchos de los residentes del campamento han sido deportados a ciudades del sur de Marruecos, entre ellos niñas y niños.
El mismo domingo estalló, por causa desconocida, un incendio en el campamento de Casablanca que llevó a su destrucción y desalojo.
Tal y como manifiesta uno de los residentes de este campamento, el incendio es, una vez más, una prueba viva de la desprotección completa de la población migrante en Marruecos. En muchos casos se les deniega alquilar casas en las ciudades y son expulsados de sus calles, quedándoles como único espacio sus campamentos auto gestionados. La destrucción de estos espacios forman parte de unas políticas de control migratorio que por un lado niegan el derecho a transitar y por otro el derecho a permanecer, dejando a la población migrante en un limbo de no-derechos.

Estás violaciones de los derechos humanos y la integridad de las y los migrantes en Marruecos se están ejerciendo bajo la buena vista de los estados europeos. Es más, con la cumbre europea celebrada los pasados 28 y 29 de junio en Bruselas, se reafirmó de nuevo la estrategia de pagar a los estados vecinos de la Unión Europea para impedir la migración irregular hacia Europa, sea cuales sean los medios aplicados. 90,5 millones de euros se han destinado a los países del Magreb para impedir la salida de personas refugiadas y migrantes hacia Europa. Partes de ese fondo llegando a manos de los guardacostas libios.

Mientras tanto, en el Mediterráneo, más que 1400 personas murieron ahogadas durante los seis meses que van de año. Ante una pérdida humana de tal magnitud resulta inhumana y repugnante la actitud del gobierno italiano, respaldado por el gobierno maltés y ministros de otros países europeos. Negar el atraque de buques de rescate en puertos italianos solo ha sido el primer paso. Actualmente, mientras los náufragos mortales ante sus ojos no cesan, están impidiendo la salida de buques de rescate y un avión de búsqueda de ONGs, acusándoles de tráfico de presonas. Como es el caso del capitán alemán del buque Lifeline que tendrá que defenderse ante los tribunales.
No queremos vivir en una Europa, donde quien salve vidas tenga que justificarse y la solidaridad se convierta en un crimen.

Frente a esa normalización inquietante de la denegación de auxilio, la acogida del buque Aquarius con 629 náufragos a bordo ha sido un gesto importante y necesario. Expresamos nuestro sincero apoyo a ciudades solidarias como las de Barcelona y Valencia, cuyas administraciones han hecho posible la llegada del buque.
Sin embargo, también somos testigos de cómo otros, que no llegan desde las aguas lejanas de Libia sino desde el país vecino Marruecos, son acogidos en gimnasios o dejados en la calle. Hasta demandantes de asilo se ven abandonados. “No somos del Aquarius pero seguimos a la deriva” y también merecemos una “acogida digna”, reclama un grupo de jóvenes en su manifestación el 10 de julio en Madrid. Pedimos al estado español que preste una acogida digna a todas las personas que huyendo de sus países de origen o tránsito llegan a las costas españolas, pasando por la pesadilla de cruzar el mar en patera.



CON NUESTRO SILENCIO DEMANDAMOS:
SOLIDARIDAD CON TODAS LAS PERSONAS RESIDENTES DE LOS CAMPAMENTOS DE FEZ Y CASABLANCA!
LA APERTURA INMEDIATA DE TODOS LOS PUERTOS EUROPEOS A NÁUFRAGOS EN EL MEDITERRÁNEO!
UNA ACOGIDA DIGNA PARA TODAS Y TODOS
NO MÁS MUERTES EN EL MEDITERRÁNEO

miércoles, 4 de julio de 2018

Concierto OnePac&Fellows!

El mes pasado, aprovechando el Día Mundial de las personas Refugiadas, el grupo Onepac & Fellows vinieron a Ceuta y compartieron con la familia Elín momentos que nunca vamos a olvidar.

Los días previos al concierto, hicimos un taller de música en el que aprendimos a tocar la batería, hacer ritmos grupales y creamos un muy buen tema gracias a los grandes músicos del grupo.

Y el concierto fue maravilloso! Bailamos, cantamos,... nos hicieron sonreír, rompimos todas las fronteras!




domingo, 17 de junio de 2018

¡Final del Ramadán!

El pasado sábado celebramos en Elín el final del mes de Ramadán.

Vimos una película y compartimos una comida juntxs.




En familia, dimos la bienvenida al verano y dijimos Adiós a un mes tan importante para nuestros hermanos y hermanas musulmanes.